Cap Business Océan Indien
Le secteur privé mobilisé au niveau régional
en faveur de l’économie circulaire
Communiqué de presse du 27 février 2020
Au terme du programme de CAP Business Océan Indien visant à une approche régionale en filières, pour une meilleure gestion des déchets, des initiatives et des projets remarquables ont été présentés devant des responsables d’entreprises, d’organisations professionnelles, d’administrations publiques et d’ONG de toutes les îles de la région, réunis, les 24 et 25 février, à Maurice
Animateur du dialogue public-privé au niveau régional, CAP Business Océan Indien a fait du changement de paradigme économique pour un modèle plus soutenable, l’un de ses principaux axes de travail. Son but : construire un plaidoyer, le déployer et mobiliser les entreprises que l’organisation représente, c’est-à-dire les 200 000 adhérents des associations professionnelles et des Chambres de commerce et d’industrie des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de la Réunion et des Seychelles.
Pour mener à bien cette mission, un programme de coopération visant à l’émergence de filières régionales de gestion des déchets a été mis en œuvre durant près de deux ans par CAP Business Océan Indien. Il s’est achevé par un atelier de travail, organisé à Maurice les 24 et 25 février, ayany réuni des dirigeants d’entreprises, d’associations professionnelles, des responsables des pouvoirs publics, d’ONG et de partenaires de développement, comme l’Agence française de développement, la Région Réunion et la Commission de l’océan Indien.
« Le modèle économique que nous suivons aujourd’hui sera bientôt insoutenable, a affirmé Pascal Plante, président de CAP Business OI, ex-Union des Chambres de commerce et d’industrie de l’océan Indien. Nous devons agir ensemble pour ne pas compromettre la capacité des futures générations à s’épanouir de manière durable.
« Un nouveau modèle, a-t-il précisé, devra conduire l’opérateur économique à ne plus considérer « le déchet » comme une matière dont il faut se débarrasser, mais plutôt comme une ressource. Dans nos îles cette économie circulaire ne peut être pensée à l’échelle d’un seul territoire. »
Durant les sessions de travail, les acteurs économiques présents, issus de toutes les îles du sud-ouest de l’océan Indien, ont identifié des projets de collaboration qui permettent d’envisager des succès rapides autour de la structuration de filières de gestion de déchets sur plusieurs territoires.
Concernant ces initiatives qui existent déjà, Cap Business s’est engagé à faciliter leur expérimentation sur un premier territoire et dans un second temps leur duplication sur d’autres. Pour aller vers des filières plus structurantes sur le moyen terme, les acteurs ont fait remonter un besoin d’accompagnement des Etats pour la mise en place de cadre règlementaires facilitateurs de l’initiative privée dans le domaine, notamment les règlementations sur la Sortie du Statut de Déchets. Cap Business Océan Indien portera cette demande du secteur privé devant le Conseil des ministres de la COI, pour que les autorités publiques de la sous-région cernent les enjeux et puissent agir, dans un esprit de collaboration publique-privée.
Pour une approche régionale en filière gestion des déchets, CAP Business OI a mobilisé les 24 et 25 février, à Maurice, de nombreux responsables d’entreprises, d’organisations professionnelles, d’administrations publiques et d’ONG de toutes les îles de la région.
Le dialogue public-privé en faveur de la mise en place dans les territoires de l’océan Indien d’une économie circulaire avance comme ici à travers les échanges entre le président de CAP Business OI, Pascal Plante, et le ministre mauricien de l’Environnement et du Développement durable, Kavydass Ramano.
Pour l’ouverture de l’atelier final du programme visant à une approche régionale et en filière de la gestion des déchets, animé par Germain Gultzgoff (1er à g.), le président de CAP Business OI, Pascal Plante (2e à d.) et son directeur de programme, Herland Cerveaux (1er à d.), avec le ministre mauricien de l’Environnement et du Développement durable, Kavydass Ramano (au centre), et le directeur de l’Agence française de développement, André Pouillès-Duplaix Plante (2e à g.).